Golden Milk ou le lait d’or

Ça vous tente un golden milk ?

Une boisson ayurvédiques aux vertus précieuses.
Une action lubrifiant sur la colonne vertébrale et les articulations.
Une action drainante sur le foie.

Une action apaisante sur le système nerveux.

lait d'or, golden milk
ayurvéda
julie grez

Dans une casserole, mettre le curcuma en poudre 1c à café, ajouter un filet de lait et remuer. Lorsque le mélange est homogène, ajouter le reste du lait 250ml et une cuillère à café d’huile de coco.

Remuez. Lorsque le lait est chaud, qu’il fume, ne pas laisser bouillir, le retirer du feu et ajouter une pincée de poivre et une pincée de gingembre ou un tout petit bout de gingembre frais. 1 c à café de sirop d’agave en option selon vos besoins du moment!

Le curcuma est une racine comme le gingembre. Il est plus commun de l’utiliser en poudre. Son principe actif la curcumine participe à la régénération du cerveau par un processus de détox et une amélioration de la circulation sanguine entre autre !

En poudre il peut être assimilé par notre corps. ila besoin d’être accompagné par:

le poivre, la pipérine présent dans celui-ci met en valeur les propriétés de la curcumine.

le gingembre, action en synergie avec la curcumine pour une meilleure absorption et optimisation des ses effets anti-oxydants

un corps gras, car la curcumine est liposoluble, ce qui signifie qu’elle ne se dilue que dans un corps gras.

Ayurveda et Yoga

Ayurveda et Yoga sont des sciences qui incluent d’emblée la dimension spirituelle, mais excluent toute limitation religieuse. Selon l’Ayurveda et le Yoga, la Conscience précède tout. Elle est à l’origine de l’Univers et de la Vie. La vie elle-même compte plusieurs dimensions : physique, énergétique, mentale, émotionnelle, intellectuelle, spirituelle. L’humain (microcosme) est une représentation de l’Univers (macrocosme)

Le yoga … à la mode ? peut-être et c’est tant mieux! N’empêche que cette science est une pratique millénaire qui est née en Inde. A chacun de l’explorer dans toutes ses dimensions.

Cette première fois… remonte pour ma part en 2013, avec une envie de découverte de cette pratique, et le besoin d’un temps pour moi! C’est accompagné de Bertrand Joly , professeur de Yoga, que je m’immerge dans cette discipline du viniyoga. Il m’a fallut de la persévérance pour apprécier les bienfaits des séances, mais je crois surtout que j’ai du vaincre mon mental pour apprécier la lenteur, les étirements du corps, le souffle qui s’allonge à force de pratique et me laisser enfin aller à l’ici et maintenant !

Le yoga se pratiquerait donc pour atteindre la clarté du mental, le calme et apaiser les pensées.

C’est au travers ses cours puis en les immiscent petit à petit dans ma vie, que je finis par me discipliner et à intégrer le yoga dans mon quotidien.

En ayurvéda, j’ai appris que les changements doivent s’effectuer en douceur pour qu’ils perdurent dans le temps. Il est donc primordial de débuter avec de petits objectifs pour qu’ils s’inscrivent comme des rituels dont on ne pourra se passer. Les habitudes calme le mental.

Quelle est ma constitution ?

Les grands sages, philosophes, prophètes nous enseignent tous une même chose : « Connais toi, toi même! »

Pourquoi et Comment ?

Pourquoi car avec cette connaissance, nous sommes capable d’ajuster nos émotions et nos comportements pour être en équilibre. Vous savez ? Ce fameux équilibre que l’on perd sans cesse et que l’on se met en quête de retrouver. Et bien voici une bonne nouvelle, te connaissant tu pourras retrouver cet état de stabilité plus facilement.

Cela t’a donné envie d’aller plus loin ?

Comment ? Une simple observation de ton corps et de ton mental va t’en apprendre déjà beaucoup et te permettre d’être en meilleure en forme pendant longtemps!

Ce qui se passe à l’intérieur de ton corps: en ayurvéda, nous sommes tous composés d’éléments à des proportions différentes (Terre, Eau, Feu, Air, Ether)  qui forment, deux par deux, les trois doshas ( Vata, Pitta, Kapha).

Ils sont les trois concepts de notre propre nature car chaque être humain possède une nature profonde, une manière d’être, d’éprouver des émotions, de souffrir dans son corps, de déclencher des maladies qui n’appartiennent qu’à lui.

Les Doshas sont un mélange subtil de ces 5 éléments, formant notre constitution doshique. Cette combinaison particulière qui nous maintient en bonne santé dès lors qu’il n’y a pas de déséquilibre.

La tradition dénombre ainsi 3 Dosha :

  • VATA exprime la prédominance de l’ AIR et de l’ Ether
  • PITTA exprime la prédominance du Feu et de l’ Eau
  • KAPHA exprime la prédominance de la Terre et de l’ Eau

DESEQUILIBRE ?

L’Ayurvéda considère que toutes les maladies sont des manifestations de déséquilibres des doshas Vata, Pitta et Kapha.

On ne traite donc pas directement les symptômes, on rétablit l’équilibre global.

Avec des aliments, des plantes, des massages, des mouvements et des respirations.

Une grande tradition médicale

Dhanvantari, dieu de l'ayurvéda
En Inde, le médecin des dieux est Dhanvantari,
il est la source de l’ Ayurveda.
Shri Dhanvantari est représenté avec 4 bras. Dans une de ses mains il tient un bouquet de plantes médicinales, dans une autre un coquillage chantant, la conque, produisant le son primordial et permettant de détruire l’ ignorance. Une autre main tient une roue au flux d’ énergie représentant la puissance de l’ esprit et la dernière main porte la coupe contenant le fameux nectar d’immortalité.

​La conception énergétique de l’être humain est à l’origine d’une grande tradition médicale : l’Ayurveda. Cette science de la vie née en Inde, est probablement la plus ancienne des médecines encore pratiquée de nos jours.

Son rayonnement fut immense, son influence s’étendit jusqu’à la Grèce antique, à la Chine et au Tibet, et demeura le principal système médical du sous continent indien. Puis sous l’occupation britannique, elle fut progressivement désertée au profit de la médecine occidentale, un temps, cet inestimable patrimoine fut menacé de disparition. En 1980, le congrès national de l’Inde réhabilita l’ayurveda en lui conférant un statut officiel.

L’ayurveda considère l’être humain comme un microscope de l’univers. Cinq éléments (air – terre – eau – feu et espace) se combinent pour donner naissance à trois forces fondamentales : les Doshas, dont l’équilibre et les interactions déterminent la nature de chaque individu sur le plan physique émotionnel intellectuel et spirituel

Les trois Doshas sont : Vata Pitta  Kapha 

Ici l’énergie vitale s’appelle Prana et les canaux dans lesquels elle circule des nadis constituant un vaste réseau organisé autour de centres énergétiques appelés chakras.

La médecine indienne est avant tout préventive. Son but est est de préserver l’équilibre des forces fondamentalistes et la circulation de l’énergie vitale. Pour y parvenir les médecins indiens ont développé des moyens tels que : la diététique, des remèdes à base de plantes, des massages, la méditation et des exercices corporels comme le YOGA.

Elle représente une véritable médecine de soins intégrés de parfait exemple de médecine holistique. L’individu y est soigné dans son entièreté tout simplement parce qu’il est considéré dans sa globalité. Et le dénominateur commun aux différents éléments de cette globalité est l’énergie.

Comprendre l’Ayurvéda

La santé dépend de l’équilibre des doshas. Leur déséquilibre débouche sur la maladie.

Swami SIVANANDA

Nous parlons souvent de « médecine douce » quand on parle des médecines traditionnelles et nous pensons aux massages, aux tisanes et à la zénitude … ça donne envie et tant mieux !
En revanche il faudra vite prendre conscience que vous allez devoir faire des efforts pour parvenir à l’équilibre.

Vous êtes seul maître à bord et c’est à vous de décider ou non de prendre soin de votre temple intérieur. La médecine ayurvédique part d’un grand principe : nidana parivarjana – on commence TOUJOURS par éliminer la cause du déséquilibre.

Comprendre son corps

Selon l’ayurveda, le principe majeur de la santé est l’équilibre. Quatre éléments : les doshas, les dhatus, les malas et l’agni doivent être en harmonie les uns avec les autres, ni trop fort ni trop faibles. La vitalité dépend d’une grande capacité de prana (énergie vitale pour toutes les fonctions corporelles) et de l’immunité aux maladies.

Les doshas sont des énergies présentes au sein du corps et de l’esprit. Comme le dit ma professeur Devaki, les 3 doshas sont comme des mamans à l’écoute de nos besoins.

Les doshas sont bienfaisants et intelligents ils savent exactement ce qui est bon pour la santé et le mental.

Inutile de dire à un enfant qu’il ne peut pas boire 3 litres de lait, il le sait, il est doté d’intelligence.

Mais ce capital d’intelligence se détériore au fur et à mesure de la non écoute, la non observations de nos besoins réels. Nos cinq sens et notre mental nous manipulnt et nous entraînent dans des excès ou des carences de nos doshas.

Le but de l’ayurveda est de conserver ou rétablir cet équilibre.
la connaissance de notre constitution nous permet de retrouver notre nature veritable.

Dhatus

Les dhatus au nombre de 7 , sont les tissus formant le corps:

le plasma, le sang, les muscles et la peau, la graisse, les os, les tissus nerveux et la moelle osseuse, les tissus reproducteurs.

Ils sont produits en chaîne, chacun étant digéré par agni pour produire le suivant. La nourriture est digérée pour produire le premier dhatu, le plasma.

L’ ojas est le dernier de la chaîne. Des dhatus en bonne santé aident le corps à produire « ojas  » une forme d’énergie qui permet d’entretenir le prana et de protéger les tissus des dommages.

L’agni, le feu digestif. Un agni sain permet de bien digérer les aliments et de produire des tissus forts. L’agni prévient aussi la formation d’ama, les aliments non digérés qui se transforment en toxines et causent la maladie.
Toute maladie est due à une disfonction de l’agni.

il est donc important d’identifier les déséquilibres d’un Agni faible :

  • indigestion –
  • satiété, lourdeur ou ballonnements après le repas
  • Fatigue après un repas normal
  • brûlures d’estomac, remontées acides
  • éléments non digérés dans les selles

Les malas au nombre de trois; sont les déchets, les excrétions corporelles, urine, fèces et sueur. Leur évacuation régulière, entretien l’équilibre. À contrario leur accumulation peut causer des maladies.

Quand l’agni est faible, les doshas sont déséquilibrés, les malas mal évacués et l’ama s’accumule. Les aliments non digérés agissent comme des toxines et nuisent aux fonctions physiologiques. Pour prévenir cette accumulation, il faut entretenir un agni sain avec une bonne alimentation et de l’exercice physique.