Comprendre l’Ayurvéda

massages ayurvédiques julie Grez

La santé dépend de l’équilibre des doshas. Leur déséquilibre débouche sur la maladie.

Swami SIVANANDA

Nous parlons souvent de « médecine douce » quand on parle des médecines traditionnelles et nous pensons aux massages, aux tisanes et à la zénitude … ça donne envie et tant mieux !
En revanche il faudra vite prendre conscience que vous allez devoir faire des efforts pour parvenir à l’équilibre.

Vous êtes seul maître à bord et c’est à vous de décider ou non de prendre soin de votre temple intérieur. La médecine ayurvédique part d’un grand principe : nidana parivarjana – on commence TOUJOURS par éliminer la cause du déséquilibre.

Comprendre son corps

Selon l’ayurveda, le principe majeur de la santé est l’équilibre. Quatre éléments : les doshas, les dhatus, les malas et l’agni doivent être en harmonie les uns avec les autres, ni trop fort ni trop faibles. La vitalité dépend d’une grande capacité de prana (énergie vitale pour toutes les fonctions corporelles) et de l’immunité aux maladies.

Les doshas sont des énergies présentes au sein du corps et de l’esprit. Comme le dit ma professeur Devaki, les 3 doshas sont comme des mamans à l’écoute de nos besoins.

Les doshas sont bienfaisants et intelligents ils savent exactement ce qui est bon pour la santé et le mental.

Inutile de dire à un enfant qu’il ne peut pas boire 3 litres de lait, il le sait, il est doté d’intelligence.

Mais ce capital d’intelligence se détériore au fur et à mesure de la non écoute, la non observations de nos besoins réels. Nos cinq sens et notre mental nous manipulnt et nous entraînent dans des excès ou des carences de nos doshas.

Le but de l’ayurveda est de conserver ou rétablir cet équilibre.
la connaissance de notre constitution nous permet de retrouver notre nature veritable.

Dhatus

Les dhatus au nombre de 7 , sont les tissus formant le corps:

le plasma, le sang, les muscles et la peau, la graisse, les os, les tissus nerveux et la moelle osseuse, les tissus reproducteurs.

Ils sont produits en chaîne, chacun étant digéré par agni pour produire le suivant. La nourriture est digérée pour produire le premier dhatu, le plasma.

L’ ojas est le dernier de la chaîne. Des dhatus en bonne santé aident le corps à produire « ojas  » une forme d’énergie qui permet d’entretenir le prana et de protéger les tissus des dommages.

L’agni, le feu digestif. Un agni sain permet de bien digérer les aliments et de produire des tissus forts. L’agni prévient aussi la formation d’ama, les aliments non digérés qui se transforment en toxines et causent la maladie.
Toute maladie est due à une disfonction de l’agni.

il est donc important d’identifier les déséquilibres d’un Agni faible :

  • indigestion –
  • satiété, lourdeur ou ballonnements après le repas
  • Fatigue après un repas normal
  • brûlures d’estomac, remontées acides
  • éléments non digérés dans les selles

Les malas au nombre de trois; sont les déchets, les excrétions corporelles, urine, fèces et sueur. Leur évacuation régulière, entretien l’équilibre. À contrario leur accumulation peut causer des maladies.

Quand l’agni est faible, les doshas sont déséquilibrés, les malas mal évacués et l’ama s’accumule. Les aliments non digérés agissent comme des toxines et nuisent aux fonctions physiologiques. Pour prévenir cette accumulation, il faut entretenir un agni sain avec une bonne alimentation et de l’exercice physique.

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